Miss Diarist

une goutte d'eau dans l'océan

Appelle-moi demande-moi invite-moi à vivre. C'est ce que j'ai pensé dans le bus tout à l'heure. Je réfléchissais à ce qui me motive, pourquoi je fais ce que je fais pour les autres. Aider, partager des choses, des émotions avec les autres. En même temps, j'ai cette sensation de n'être qu'une minuscule goutte d'eau dans l'océan, mais si chacune de ses gouttes d'eau n'était pas là..., le monde serait bien aride. Je crois que j'attends ça de quelqu'un, qu'il me demande, qu'il m'invite à vivre des choses avec lui. Je ne sais pas / plus si j'attends que ça provienne (...)

L'escalier de la relation

Tiens, un guide sur les modèles affectifs et sur les relations amoureuses. Ouais, ça m'aide à être plus réaliste et à y voir plus clair, surtout grace à la métaphore de l'escalier, l'escalier de la relation. Jusqu'ici je crois bien que je n'ai jamais dépassé la deuxième marche (sachant qu'il y en a trois.) Bien souvent sur le point de départ, c'est-à-dire célibataire ou sur la première marche (contact visuel, intérêt, rendez-vous, contacts sporadiques), et des fois à cheval entre la première et la deuxième marche ( tomber amoureux, affection, rendez-vous réguliers), je (...)

espoir, vie ordinaire et acrobaties

Cette nuit je songe à L'extraordinaire ordinarité des Acrobates de la vie qui dans le grand Cirque de notre planète Recherchent leur équilibre, observent la représentation théâtrale qui leur est Offerte avec sourire, sans se moquer, et aspirent à être Bien Avec Tout Etre humain. Divagation avec une touche d'optimisme (...)

Le mur

Me voilà encore devant ce "mur", celui tagué de tous mes sentiments négatifs, et de mes croyances pessimistes. C'est un "mur" que tu ne peux pas voir, je crois (tu ne peux voir que ma mine déconfite), et tu t'es peut-être demandé ce que je faisais à rester plantée là. Je n'arrive pas à le passer et je tombe à nouveau dans une sombre spirale, avec tous ses éléments qui m'y entraînent. Je la vois bien l'autre spirale, celle qui monte, l'optimiste. Si tu pouvais suivre mon regard (intérieur)..., tu n'aurais pas cette idée de moi, cette idée que je dis toujours que ça ne va pas (...)

30/08/2013

Ce soir, je suis chez mes parents, et ça se passe ......... bien. J'ai du mal à y croire. Espérons que ça dure au moins jusqu'à ce que j'ai mon logement. J'aimerais bien que ça dure même après mon départ. (...)

le lien d'amitié

Il m' est arrivé souvent de me tromper sur la nature du lien d'amitié, voire même du lien amoureux. Je ne savais pas identifier clairement le type de lien. Je ne savais pas à quoi m’attendre. Hé bien je peux m'en prendre à moi-même. :p Je porterai un regard plus réaliste sur moi-même : sans amoindrir mes qualités, ni gonfler mes défauts. Il paraît qu'il y a trois sortes d'amitié, qu'on se lie pour l’aide, les services que l’un et l’autre peuvent s’apporter ; qu'on se fréquente pour les plaisirs vécus en commun; qu'on se lie parce qu’on a rencontré l’âme (...)

Cette croyance : "je dois toujours être aimé par tout le monde"

Il faudrait que je cesse de croire que ma valeur personnelle est mesurée par l'approbation des autres. En pratique, si je suis branchée sur le postulat "je dois être aimé par tous" en étant une personne sympa en excès, je risque dans des situations de rejet ou de désaccord avec l'autre, de réagir en sur-stress. Sans parler d'être sympa ou non, je pense que c'est exactement ce qui m'est arrivé. J'ai réagi en sur-stress au rejet ou désaccord de l'autre à plusieurs moments de ma vie, pendant mes études surtout. Je cherche souvent à me soumettre la plupart du temps au désir des (...)

je ne force pas

Comme je disais je ne me trouve pas avenante. Je suis plutôt asocial. On me parle un moment et puis je crois qu'on m'oublie ensuite. Pourtant j'aime bien être sollicitée, j'aime bien aider les autres, et je suis plutôt bienveillante. Je suis nulle en discussion. (...)

un petit fardeau

Je ne savais pas qu'elle était tant dans l'embarras, qu'elle n'avait nulle part où aller. Je pouvais me débrouiller pendant les grèves. C'est le passé, je ne peux pas revenir en arrière. Il m'a fait la gueule ensuite. Et il a préféré tout plaquer et prendre un nouveau départ. Pas étonnant. Voilà, et je suis bizarre,et je ne me trouve pas très avenante, affable. Autre chose... Je n'arrive pas à me détacher de certaines chaînes. Je ne fais pas confiance en mon imagination et surtout en la dose de jugeotte que je devrais avoir pour en faire quelque chose de créatif. En dessin, (...)

notre adieu

"Il était vide, silencieux, triste et, doux comme le baiser posé sur sa joue". J'aurais voulu lui dire tout mon respect et lui demander, avec du recul, pardon si je l’ai blessé. Voilà maintenant plusieurs années que nous nous sommes séparés. Notre relation fut courte, mais elle n'a pas été dénuée d'importance à mes yeux. Il a été un des déclencheurs de certaines évolutions en moi. Aujourd’hui, je pense qu'une part de bonheur n'est pas loin et que je pourrais presque toucher ce morceau de bonheur du bout des doigts. J'ai le coeur apaisé. J'ai presque trouvé un (...)

Pensées

Je me demande comment va la famille de réfugiés Rw. que j'aide et comment va A . qui est aussi là-bas au C. , et s'il arrivera à obtenir son diplôme. Je n'aime pas qu'on me dise que je ne suis pas attristée par les désastres et que je n'ai que faire de la vie des autres. On ne me l'a pas dit personnellement, mais c'est un jugement sur les autres qu'on ne devrait pas porter et que j'ai entendu. La vie est difficile. Chacun vit comme il peut. Certains se protègent d'une certaine façon, je ne sais pas jusqu'où va cette protection, s'ils se mettent des œillères. Pour vivre, il faut (...)

Sens

William Shakespeare: Macbeth (acte V, scène 5) : « La vie n'est qu'un fantôme errant, un pauvre comédien qui se pavane et s'agite durant son heure sur la scène et qu'ensuite on n'entend plus ; c'est une histoire dite par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien… » Camus: « On sent bien qu’il s’agit ici d’entreprendre la géographie d’un certain désert. Mais ce désert singulier n’est sensible qu’à ceux capables d’y vivre sans jamais tromper leur soif. C’est alors, et alors seulement, qu’il se peuple des eaux vives du bonheur ». Voilà, (...)

être solitaire

"la solitude est loin d’être un enfermement, c’est un état d’heureuse plénitude parce qu’elle nous offre la clé de la vie intérieure et créative, et aussi parce qu’elle est disponibilité et apprentissage de l’amour. Il n’est pas de liberté de l’individu sans ce recueillement de la pensée et cet ermitage du coeur. " Jacqueline Kelen La clé de la vie intérieure et créative... je comprends mieux vers quoi je me suis tournée toute ma vie. Je me suis tourmentée, angoissée aussi en me demandant si c'était bien d'être solitaire, si j'étais asociale. Cette (...)

baisse de moral

J'ai encore été une fois de plus cavalière et maladroite, en annonçant mon départ. Et je suis peut-être peu aimée, ou on m'en veut parce que je déménage. Je ne sais pas expliquer ce manque de réaction à l'annonce de mon départ. Je n'arrive pas à leur parler. Peut-être qu'eux non plus n'arrivent pas à me parler. Peut-être que les conversations écrites que j'ai avec Z. sont celles qui se créent le plus facilement (sans appréhension). Il y a une grande distance géographique entre nous,mais le lien est là malgré tout. J'ai une image en tête, qui représenterait ma (...)

20/03

La cap va être difficile à passer mais enfin j'ouvre les yeux. Parler de mes problèmes à Mme N. m'a fait du bien. Je suis peut-être sur la bonne voie. Il y a des choses que je ne voulais pas entendre avant et maintenant je les comprends. Je n'ai pas grand chose d'autre à dire à part que je suis contente d'avoir répondu à l'invitation de M et d'avoir partagé ce moment avec les autres. L'après-midi et la soirée ont été plus douces que les jours derniers où je me suis fais violence (psychologiquement). (...)

attachement inutile et malsain

Voilà, j'ai trouvé de quoi arrêter cet attachement inutile et malsain. B. Je ne te lirai plus. S. Je n'irai plus voir toute page te concernant. Le filtre est posé. Pourquoi je ne l'ai pas fait plus tôt...quel dommage. L'obsession va se terminer. Je serai à nouveau sereine et tranquille avec moi-même. Enfin libérée. (...)

les liens amicaux, amoureux

J'en ai parlé avec N. aujourd'hui. On continuera à en parler la prochaine fois. Mes pensées en vrac: Les expériences (agréables et pénibles) vécues ensemble dans la solidarité solidifient les liens. Tisser des liens, humaniser la vie. Aimer avec sincérité Ne pas chercher à contrôler les relations. Accepter que des relations avec quelqu’un d’autre viennent ajouter de la variété Ne pas priver quelqu'un de sa liberté, ne pas en faire sa propriété comme un bien matériel. (Une image me vient en tête, l'attachement de Smeagol à son "précieuuux"et sa vision étroite sur (...)

Puisque tu parles d'elles

Elles ne sont pas toutes et tout le temps comme ça: - exagérément attentives aux détails, aux procédures, au rangement et à l’organisation - à avoir peur de « voir grand. » L’étroitesse de leur regard, qui trahit leur angoisse, les condamneraient au « surplace. » -à être têtues et insister obstinément pour que les choses soient faites selon les règles - à être froide et embarrassée - à peiner à exprimer des émotions chaleureuses - à avoir du mal à prendre des décisions par peur de commettre une erreur, à trop tergiverser et raisonner trop. - à avoir des (...)

It's getting better all the time

Finie cette victimisation, ce schéma de comportement, cet obstacle aux relations authentiques. Je ne suis pas en mode "survie". J'ai dépassé ce cap. Ce n'est pas ma personnalité d'être une victime, c'est une sous-personnalité à laquelle j'ai peut-être eu à faire lorsque j'en avais besoin pour survivre à l’insatisfaction de mes besoins. Je me promets qu'elle sera moins présente et qu'elle se manifestera moins désormais. Je sais où j'en suis. Peu à peu, je me reconstruis des défenses psychologiques et je ne m'apitoierai pas sur mon sort. Les choses ne sont pas dramatiques, et (...)

l'absence

J'en suis à me demander s'il a le droit de me manquer. Je ne me pose pas la question de comment il me manque. Mais en fait, je pourrais dire, est-ce que j'ai le droit de me languir de lui, ça serait plus juste,ça l'impliquerait moins, il n'en serait pas responsable et puis c'est vrai que je ne lui fais pas de reproche. Définition du larousse: S'ennuyer, se morfondre, éprouver de la peine, du chagrin, du fait de l'absence de quelqu'un ou de quelque chose : exemple: "Je me languis de mes amis." Alors, il s'agit bien d'un ami, oui. Mais que de mots négatifs dans cette définition: (...)

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