Sens
William Shakespeare : Macbeth (acte V, scène 5) : « La vie n’est qu’un fantôme errant, un pauvre comédien qui se pavane et s’agite durant son heure sur la scène et qu’ensuite on n’entend plus ; c’est une histoire dite par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien… »
Camus : « On sent bien qu’il s’agit ici d’entreprendre la géographie d’un certain désert. Mais ce désert singulier n’est sensible qu’à ceux capables d’y vivre sans jamais tromper leur soif. C’est alors, et alors seulement, qu’il se peuple des eaux vives du bonheur ».
Voilà, j’oscille entre ces deux façons de penser. La vie a à la fois un sens et pas de sens.
Je pense aussi à une Histoire que je n’aime pas tout le temps et avec laquelle je devrais vivre.
Je sais que je fais l’autruche. J’ai quasiment arrêté de suivre les infos. Ça me rendait malade au point d’avoir sombré dans un délire de culpabilité un jour.
Mais, pour essayer d’aimer l’Histoire qui va s’écrire, je peux essayer de rejoindre des groupes agissant pour améliorer la vie (un organisme humanitaire, un organisme luttant contre les discriminations etc...), ou simplement suivre leur action et les soutenir.