baisse de moral
J’ai encore été une fois de plus cavalière et maladroite, en annonçant mon départ. Et je suis peut-être peu aimée, ou on m’en veut parce que je déménage. Je ne sais pas expliquer ce manque de réaction à l’annonce de mon départ.
Je n’arrive pas à leur parler. Peut-être qu’eux non plus n’arrivent pas à me parler.
Peut-être que les conversations écrites que j’ai avec Z. sont celles qui se créent le plus facilement (sans appréhension). Il y a une grande distance géographique entre nous,mais le lien est là malgré tout.
J’ai une image en tête, qui représenterait ma communication avec les autres excepté quelques personnes : un vague outil échoué sur une plage, abandonné, laissé.
Et j’ai encore cette impression que tout le monde tient des discours brillants et que je dois ramer pour aller chercher mes idées, mes opinions.
Et je ne me sens pas bien ce soir, je me sens aussi effacée, effaçable.
Et j’attends le prochain moment où on me dira : "oublie moi" ou quelque chose de ce genre.