Miss Diarist

L'escalier de la relation

Tiens, un guide sur les modèles affectifs et sur les relations amoureuses. Ouais, ça m’aide à être plus réaliste et à y voir plus clair, surtout grace à la métaphore de l’escalier, l’escalier de la relation.

Jusqu’ici je crois bien que je n’ai jamais dépassé la deuxième marche (sachant qu’il y en a trois.) Bien souvent sur le point de départ, c’est-à-dire célibataire ou sur la première marche (contact visuel, intérêt, rendez-vous, contacts sporadiques), et des fois à cheval entre la première et la deuxième marche ( tomber amoureux, affection, rendez-vous réguliers), je regardais beaucoup le haut de l’escalier, la troisième marche (relation durable, amour, dépendance mutuelle), mais je rêvassais, mes pieds n’ont pas bougé.

Je ne sais pas si c’est bien utile d’essayer d’analyser son passé , mais bon....Avec Sr, j’étais à moitié sur la deuxième marche, ce n’était pas très stable. Idem quand ça a été avec Se. Quant à C. j’étais pas mal sur la deuxième marche, mais définitivement sur cette marche.

J’aime bien aussi la métaphore de la promenade en voiture et des panneaux de signalisation. Cette nuit, je ne sais pas si c’était un panneau que j’ai vu, mais j’ai rêvé que Sr m’envoyait un sms qui disait : "NON, NON, NON et NON", comme une réponse à une demande que je pouvais lui faire. Pas d’inquiétude, je crois que j’accepte bien ce "non". Je crois que ça aurait très bien pu être la réponse de Se aussi. Je ne démordrai pas de l’idée que Se ne m’aime pas/plus.
Il correspond mieux à l’image que j’avais de lui, maintenant : fort et pas le genre à aimer quelqu’un comme moi.

La dernière fois que je l’ai vu, je n’ai pas pleuré ( pas cette fois, et pas en public, ahah), mais il pouvait essayer de se tourner vers moi, je l’évitais. Je suis d’ailleurs partie assez tôt de cette soirée.

Ah tiens, selon ce livre, je suis peut-être bien une anxieuse-évitante alors.... ou anxieuse-ambivalente, mais le mieux ça serait d’avancer de manière plus sure, sécurisée sur cet escalier, au lieu de glisser sur cette deuxième marche.

Mmh, je n’aime pas parler de tous les trois dans le même texte. Je m’arrête là, je ne suis pas loin de vouloir effacer tout ce texte.